A la chasse aux tissus !
La réussite d'une robe de mariée ne peut se compter sans un choix méticuleux des tissus.
La première étape a donc été de définir le type de tissu et son métrage. J'ai opté pour un satin souple afin que la robe ne soit pas trop lourde et garde une certaine fluidité (environ 4 mètres). Ensuite, j'ai choisi d'habiller mon bustier avec de la dentelle (environ 8 mètres). J'en ai prévu davantage pour en découper une partie que je viendrai broder sur le reste de la robe, l'objectif étant de ne pas voir la démarquation entre le bustier et la jupe. Après, un tulle, le plus fin possible, viendra sur le satin de la jupe (environ 9 mètres) et un autre tulle, très épais, sera quant à lui cousu à l'intérieur de la jupe (comme un jupon) et permettra de donner un peu de volume (environ 4 mètres). Enfin, de la doublure viendra en dernière épaisseur au contact de ma peau (environ 5 mètres). Voilà les éléments principaux de ma robe étaient déterminés, il restait maintenant à mettre la main dessus. En effet, nous avions besoin de toucher la matière, de la voir, pour pouvoir commencer à faire le patron. Je mettais fixé deux critères de choix : de la qualité et un prix au mètre raisonnable afin de rester dans mon budget tout en ne sacrifiant pas le rendu final (c'est ma robe de mariée après tout !). Et là les filles, ça a commencé à être moins facile...
Comme je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied dans la région et que je n'arrivais pas bien à me rendre compte sur internet, j'ai décidé de filer à la capitale ! En avant, direction Paris et plus précisément le quartier de Montmartre, réputé pour ses nombreuses boutiques de tissus. Accompagnée de ma sœur qui est aussi un de mes témoins, de ma liste de boutiques et des conseils de Marie-Sophie, une passionnée de couture qui vit à Paris, je suis partie à la chasse aux tissus. J'ai trouvé mon bonheur aux Tissus Reine et je vous laisse découvrir en photo mon choix final....
Je peux vous garantir que ce n'est pas facile de choisir parmi tous les articles mais vous n'imaginez même pas comment j'étais soulagée d'avoir déniché mon indispensable matière première ! A peine assise dans le métro pour repartir avec ma grosse poche sur les genoux, il ne me tardait qu'une chose : montrer mes trouvailles à Geneviève, Sylvie et Amandine ! Ca y est, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses : le patron !
